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Rivière Saint-François

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La Saint-François s’étend dans les Cantons de l’Est dans un décor tantôt montagneux, doucement vallonné, tantôt marécageux. Malgré sa proximité avec des milieux urbains, le trois quart de ses rives demeurent jusqu’à aujourd’hui à l’état sauvage! C’est un joyau sauvage de notre patrimoine naturel que les curieux peuvent admirer à partir du plus haut pont suspendu pour piétons en Amérique du Nord, situé au parc de la gorge de Coaticook.

Connaissez-vous la rivière Saint-François?

Nom :

Nom Abénaquis : Ônkobagak (« le lac relié »)

Longueur

200 km

Source

Lac Saint-François

Région

Estrie

Saint-François et ses milieux humides

Dans son ensemble, la vallée du Saint-François compte de nombreux milieux humides de superficie variable. Sans compter les plus modestes dont les castors sont les architectes, la région estrienne traversée par le Saint-François compte environ 6000 hectares de zones humides, abritant une biodiversité exceptionnelle qu’il faut protéger.

Le lac Saint-François: un barrage datant de 1917

La rivière Saint-François prend sa source du lac du même nom, qui abrite un barrage à sa décharge. Construit en 1917, celui-ci permet d’y monter et d’y abaisser le niveau – de 5 m en moyenne par année – selon les besoins hydroélectriques sur la rivière. Ses impacts sur la faune, la flore et les écosystèmes demeurent préoccupants.

Quels sont les enjeux environnementaux?

Construction de barrages au fil de l’eau

Dans le bassin versant de la rivière Saint-François, plusieurs barrages hydroélectriques au fil de l’eau, notamment ceux de Drummondville, de la Chute-Hemmings et de Westbury, modifient le régime naturel de la rivière. Bien qu’ils ne possèdent pas de vastes réservoirs, ces ouvrages ont des répercussions importantes sur la faune aquatique et les écosystèmes riverains en ce qu’ils modifient le débit naturel de la rivière. La reproduction de certaines espèces, comme l’esturgeon jaune, est particulièrement sensible aux fluctuations rapides de débit.

Bien qu’ils semblent ne pas causer de perturbations aux écosystèmes, les barrages au fil de l’eau ont eux aussi leurs impacts qui ne sont pas négligeables. Avec le nouveau projet de loi 69, le gouvernement ouvre la porte à ce que des producteurs privés d’énergie obtiennent l’autorisation du ministère de l’Énergie de proposer des projets de complexes hydroélectriques privés sur des rivières jusqu’à concurrence de puissance de 100 MW. Nous avons découvert que cela menaçait plus de 100 rivières et avec près de 1 300 personnes, nous avons signalé notre mécontentement aux ministres responsables des questions énergétiques. Nous sommes aussi allés défendre ce point en commission parlementaire

Un bassin perturbé par l’urbanisation croissante et l’industrialisation

119 municipalités reposent sur le bassin versant de la rivière Saint-François avec plus de 3000 fermes et 140 industries majeures qui se sont établies entre East Angus et Drummondville en passant par Sherbrooke et Bromptonville : des papetières, des usines de textile et des entreprises agro-alimentaires déversent dans Le Saint-François divers polluants et matières organiques. Cela provoque une baisse de la diversité des espèces aquatiques et une eutrophisation provoquée par la hausse croissante des activités humaines. Enfin, une étude récente a montré une concentration croissante de mercure, BPC, dioxines et furannes prélevée dans la chair de poissons des eaux de la rivière Saint-François. Bref, les rives et milieux humides globalement encore sauvages de la rivière abritent une faune et une flore exceptionnelles: protégeons-les !

La Fondation Rivières a pris position en 2024 pour un meilleur accompagnement des municipalités de la part des ministères de l’Environnement et des Affaires municipales dans leur gestion de déversement des eaux usées à la suite d’un déversement d’eaux usées dans la Saint-François suite à des travaux au poste de pompage Saint-François, à Sherbrooke. D’ailleurs, à travers le palmarès des déversements d’eaux usées, la Fondation Rivières continue de décrier la contamination attribuable à la gestion de nos eaux usées.

Nous avons accompagné des citoyens pour dénoncer les rejets d’un mélange composé d’acide résiduel dans les égouts de Sherbrooke par l’usine Barinox. Selon un rapport d’inspection du ministère de l’Environnement du 2 octobre 2024, l’entreprise rejetait de 1 à 3 contenants de 1000 litres par mois du mélange après utilisation dans le réseau d’égout municipal de Sherbrooke. Des rejets de ce genre ont pour effet d’accélérer l’usure des ouvrages d’égout en béton et pourraient potentiellement réagir avec d’autres produits chimiques dans les eaux usées pour former des composés plus difficiles à traiter.

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