C’est en tous cas ce que suggère une série d’articles éclairants de Michel Corbeil dans Le Soleil de Québec sur la rivière Magpie, le prochain mégaprojet d’Hydro-Québec. D’abord, les rivières recèlent un potentiel récréotouristique qu’on commence à peine à effleurer au Québec. Le rafting, les festivals, autant de création d’emplois et de revenus régionaux à long terme. Le Québec est l’un des derniers paradis de rivières sauvages ou même les touristes internationaux aiment venir se réfugier. Si, à Québec, nos ministres restent aveuglés par les seuls barrages, en régions les citoyens s’organisent et se structurent.
Les rivières, surtout sur la Côte Nord, terrain de jeu d’Hydro-Québec, nourrissent le fleuve Saint-Laurent et ses pêches commerciales. Plusieurs milliers d’emplois à Sept-Îles seulement, qu’il serait bien avisé de sauvegarder.
Et puis, toujours utile, un poisson frais dans son assiette. Parce que, n’est-ce-pas, un mégawatt ne se mange pas!