COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Montréal, le 5 octobre 2015 – Le rapport du ministère de l’Environnement rendu public après la conférence de presse de la Ville de Montréal de vendredi dernier soulève de nouveaux questionnements sur le cheminement chaotique du dossier. Ce rapport, dont le nom des auteurs est caviardé et leur formation permettant de juger de leur expertise est inconnue, réfère surtout à l’application de la « note d’instructions no 11-07 » et ne permet pas de constater une expertise attendue du gouvernement sur les travaux proposés. Le rapport reprend essentiellement les déclarations de la Ville sans contre-expertise apparente.
Le rapport du 24 février 2015 indique que le déversement des eaux d’égout occasionnera une « importante contamination microbiologique », que la période choisie à compter du 18 octobre n’est pas celle de « moindre impact », et qu’Environnement Canada doit aussi autoriser la Ville. Cela ne correspond pas à la déclaration en conférence de presse du président du Conseil exécutif Pierre Desrochers qui mentionnait qu’une entente Québec-Canada devait être mise en vigueur d’ici deux semaines pour éliminer le dédoublement de juridiction dans l’analyse des dossiers.
En bref, l’information disponible ne permet pas de conclure à la nécessité de déverser les eaux d’égout, en tout ou en partie. La Fondation Rivières demande conséquemment la divulgation des documents relatifs à ce projet, ceux de la Ville, du MDDELCC et d’Environnement Canada. Une contre-expertise doit être effectuée par des gens ayant la compétence pour porter un jugement sur les méthodes de construction proposées par la Ville.
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Pour informations :
Alain Saladzius
Président
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