Des citoyens de la communauté Ilnue de Mashteuiatsh, du Comité pour la sauvegarde de la Ouiatchouan à Val-Jalbert (CSOV) et Paul Piché ont démontré que l’acceptabilité sociale n’est pas au rendez-vous dans le projet de construction d’une centrale hydroélectrique sur le site historique et patrimonial de Val-Jalbert, au lac Saint-Jean.
Pétitions pour demander l’arrêt du projet
Deux pétitions demandant l’arrêt du projet ont été signées. Une est parrainée par le député solidaire Amir Khadir et regroupe 5 448 signatures alors que celle des membres de la communauté Ilnue en regroupe un nombre considérable.
D’autre part, le résultat de la tenue, la fin de semaine dernière, d’un registre dans la communauté Ilnue de Mashteuiatsh destituant le conseil de bande en place, un an avant la fin de son mandat, doit maintenant amener le gouvernement de Pauline Marois à mettre un terme à ce projet.
La Fondation Rivières persiste et réclame l’annulation du projet
Rappelons que le 15 février dernier, la Fondation Rivières a tenu un point de presse à Montréal pour demander au gouvernement du Québec de mettre un terme au projet de centrale hydroélectrique sur la rivière Ouiatchouan. En appui aux citoyens de la Coalition pour la sauvegarde de la Ouiatchouan à Val-Jalbert (CSOV), ce point de presse s’est tenu avec des représentants de la Coalition Avenir Québec et de Québec Solidaire.
Selon la Fondation Rivières, beaucoup d’éléments du dossier plaident en faveur de l’abolition du projet de Val-Jalbert et le gouvernement aurait dû faire un pas de plus pour l’inclure avec les six autres projets dans sa décision d’abolir le programme des petites centrales de moins de 50 MW, la semaine dernière. Il est encore temps d’y mettre un terme.
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Photo : Paul Piché, La Presse canadienne/Jacques Boissinot