Communiqué de presse – À la veille d’un déversement d’eaux usées non-traitées par la ville de Longueuil, un « flushgate » de huit jours, la Fondation Rivières demande la mise en place de six mesures permettant de réduire significativement la pollution occasionnée par les décisions municipales.
Milieux humides : la Fondation Rivières prend position
Communiqué de presse – La Fondation Rivières a appris avec consternation, dans un article de La Presse du 24 septembre 2018, que François Legault, chef de la CAQ, propose d’assouplir les règles de protection des milieux humides qui, selon lui « manquent de bon sens » et représentent un « problème » pour le développement des villes.
Rivière Richelieu : un rapport dresse un premier portrait régional de la performance des ouvrages d’assainissement municipaux
Communiqué de presse – La qualité inquiétante de l’eau de la rivière constatée en juillet 2017 par les canotiers qui ont parcouru la rivière Richelieu lors de l’événement Le Richelieu en 24h a incité la Fondation Rivières à identifier les sources de pollution d’origine municipales. Cette étude, une première à l’échelle d’un bassin versant, a permis de constater que les déversements d’eaux usées demeurent nombreux et que l’absence de planification dans les travaux à réaliser démontre une gestion aléatoire des infrastructures. Le rapport recommande une nouvelle approche pour que les municipalités soient accompagnées dans l’identification et de la résolution des problèmes environnementaux les plus importants au niveau du bassin versant.
Journée mondiale de l’eau : l’assainissement des eaux à la dérive depuis quatre ans
Communiqué de presse – Le gouvernement du Québec s’est retiré d’importantes responsabilités depuis l’adoption, il y a quatre ans, du Règlement sur les ouvrages municipaux d’assainissement des eaux usées. Depuis, les municipalités ne sont plus accompagnées par l’État, les résultats de performance ne sont toujours pas accessibles aux organismes, l’identification des problèmes et des solutions ne font pas l’objet d’une priorisation, notamment au niveau du bassin versant.
Port de Montréal à Contrecœur : Un pour tous et tous pour le chevalier cuivré
Communiqué de presse – Nous annonçons aujourd’hui la création d’une communauté d’intérêt formée de représentants de plusieurs groupes environnementaux et de scientifiques : La Table ronde pour la défense du chevalier cuivré. L’aire de distribution mondiale de ce poisson emblématique de notre biodiversité se situe exclusivement dans la grande région de Montréal. Nous avons la responsabilité en tant que société de tout mettre en œuvre pour assurer la survie à long terme et le rétablissement de la seule population restante de cette espèce dont la situation démographique peut être qualifiée de dramatique puisque l’espèce est en voie de disparition sur la planète.
Développement du port de Montréal à Contrecoeur : plusieurs impacts ignorés ou sous-évalués
Communiqué de presse – Le 1er février dernier, l’Administration portuaire de Montréal (APM) dévoilait les détails de son projet visant la construction d’un terminal maritime à Contrecœur. Le projet occuperait 4 km de berge naturelle sur le fleuve Saint-Laurent, à proximité d’un secteur résidentiel de Verchères en pleine campagne, face à l’île Bouchard, digne d’un parc. La première phase prévoit un quai de 675 mètres et une capacité de transit de 1,15 million de conteneurs par année. Ce projet inquiète la Fondation Rivières, vu l’ampleur des impacts appréhendés et son incompatibilité avec les usages ruraux, agricoles et touristiques aux alentours du secteur retenu par l’APM.
La culture industrielle du maïs se poursuit au parc des Îles-de-Boucherville
La Fondation Rivières s’associe aux Amis du Parc des Îles-de-Boucherville, à Nature-Québec et Environnement Boucherville pour demander au ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Luc Blanchette, de rendre les 142 hectares en culture dans le parc conformes à la Loi sur les parcs nationaux.
À l’heure actuelle au Parc des Îles-de-Boucherville, il y a encore de la culture industrielle de maïs qui nécessite l’usage de fertilisants, de pesticides et d’herbicides dommageables pour l’environnement. Environnement Canada a d’ailleurs avisé en 2002 et 2004 la direction du Parc que la concentration de pesticides excédait de trois fois les normes permises dans les eaux de surface. Il est de plus question d’installer des systèmes de drainage des sols vers le Saint-Laurent.
Déversement de 135 millions de litres d’eaux usées à Québec : la Ville doit faire davantage en matière de transparence et d’efficacité
Communiqué de presse – Un an après les déversements de Montréal, désormais connus sous le nom de flushgate, la ville de Québec a annoncé quatre déversements « planifiés » entre le 22 novembre 2016 et février 2017. La Ville a repris plusieurs éléments de l’argumentaire de la ville de Montréal, mentionnant une absence de conséquences compte tenu de divers facteurs nébuleux, pour conclure que l’opération se compare à un « changement d’huile ».
Un an après le grand déversement de Montréal : les efforts pour réduire les débordements d’eaux usées restent insuffisants
Un an après le flushgate, ce grand déversement des eaux usées de Montréal dans le fleuve Saint-Laurent, les efforts pour minimiser les débordements des réseaux d’égouts créant la pollution de nos cours d’eau demeurent nettement insuffisants.
Le flushgate, un déversement « planifié » de 8 milliards de litres d’eaux usées qui apparaissait normal aux yeux des administrations gouvernementales et municipales, a attiré l’attention des médias sur l’insouciance et le laxisme dans la protection des eaux. Le bilan qu’a dressé la Fondation de ce dossier montre un cafouillage à tous les étages ! Les Québécois ont alors appris que dans le dernier rapport gouvernemental de 2013, il y eut 45 512 débordements d’eaux usées au Québec, dont quelques 400 déversements qui ont duré de plus de 48 heures. Il y a également, encore aujourd’hui, une centaine de municipalités qui déversent leurs eaux d’égout sans traitement.
Il faut aussi savoir qu’aucune des municipalités qui ne respectaient pas la réglementation depuis janvier 2014 n’a encore été pénalisée. Et que le gouvernement a abandonné l’inspection des stations d’épuration qu’il a pourtant payées à coups de milliards de dollars. Il ne surveille plus leur performance. Il n’y aura plus de rapport annuel, le dernier datant de 2013. D’autre part, il n’a émis aucune attestation d’assainissement, ce qui est contraire à ce qui est prévu à sa réglementation. Évidemment, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) n’a pas les ressources pour s’acquitter adéquatement de ses obligations.
Pensons aux milliers de poissons morts découverts le 28 juin dernier dans la rivière Yamaska suite aux mauvaises opérations dans la station d’épuration des eaux usées de la ville de Saint-Hyacinthe. Un rapport d’enquête du MDDELCC doit être produit et les sanctions imposées.
La Fondation Rivières demande donc au gouvernement de remettre sur pieds les équipes de travail nécessaires pour l’accomplissement de ses responsabilités. Il devrait imposer le paiement de compensations financières fortement incitatives pour réduire les débordements d’eaux usées non traitées. Les municipalités doivent payer pour leur pollution, et non uniquement la laisser s’écouler chez leurs voisins en aval.