
Nos accomplissements en 2024 L’année 2024 a été riche en
La Fondation Rivières vient de compléter une concertation d’envergure pour la protection de la rivière Richelieu, en collaboration avec l’organisme de bassin versant COVABAR. Le projet Actions concertées pour un modèle de cohabitation durable sur la rivière Richelieu a duré un an et il avait pour but de développer des accès aux berges naturels et respectueux des écosystèmes, de définir un mécanisme de partage de la voie fluviale et de mettre en valeur le potentiel touristique de la rivière Richelieu.
Nous avons réuni plus d’une trentaine d’acteurs autour de la table : municipalités, MRC, représentants des organisations de tourisme et représentants des usagers. Six réunions de concertation et une rencontre finale de présentation se sont succédé pour arriver à un plan d’action ambitieux et collectif, qui vous sera bientôt dévoilé dès que nous aurons eu l’occasion de le présenter aux élus.
COMMUNIQUÉ DE PRESSEPOUR DIFFUSION IMMÉDIATE Batiscan, le 16 août 2024
Cent personnes ont sauté dans le fleuve au Vieux-Port de Montréal pour le traditionnel Grand Splash, une initiative de la Fondation Rivières dans le but de réclamer un bain portuaire au bassin Jacques-Cartier et l’aménagement de nouveaux accès à la baignade autour de l’île de Montréal.
Le 3 juillet 2024, le gouvernement fédéral a donné son aval au projet d’expansion des parcs à résidus miniers et des haldes à stériles de la mine de fer du Lac Bloom en ajoutant les lacs et rivières entourant le projet à sa liste d’exceptions à l’interdiction de détruire des habitats du poisson. Ce sont donc 37 plans d’eau entourant le site minier, représentant 156 hectares d’habitat du poisson et bien davantage de milieux naturels en tous genres, qui seront détruits à perpétuité. Le gouvernement fédéral emboîte ainsi le pas au gouvernement provincial, à l’encontre de l’avis du BAPE, des scientifiques et de l’opinion publique, et crée un dangereux précédent.
Dans son projet de loi sur l’énergie et sa politique énergétique, le gouvernement prévoit hausser de 50 à 100 mégawatts le seuil qui permettra au secteur privé de construire et d’exploiter des installations de production d’électricité. C’est très inquiétant, puisque cela ouvre la porte à la construction débridée de «petites» centrales hydroélectriques sur tout le territoire, déjà que le seuil actuel de 50 MW correspond à un barrage aussi gros que celui en place sur la rivière des Prairies au nord de Montréal et opéré par Hydro-Québec.
Faites une différence pour l'environnement
Devenez membre de la Fondation en faisant un don. Votre contribution permet à notre équipe de continuer à se mobiliser pour protéger les rivières et cours d’eau du Québec pour les générations futures.
Accès rapide