Chaque hiver, 800 000 tonnes de sels de déglaçage sont appliqués sur les routes du Québec, nous apprend le Ministère des Transports (2019). Ces substances s’accumulent et se retrouvent dans les cours d’eau par le ruissellement, ce qui représente un risque important pour la faune et la flore aquatique, comme indiqué dans le rapport d‘Environnement Canada de 2001.
Des alternatives au sel de déglaçage
Parmi les solutions de rechanges, on retrouve des déglaçants biodégradables tels que les copeaux de bois ou le jus de betterave qui sont souvent combinés à des abrasifs traditionnels comme le sable ou la pierre concassée. Aussi, des changements d’habitudes. Par exemple, une utilisation plus fréquente de la « gratte » et une réduction de la vitesse peuvent contribuer à la réduction de l’application de sels utilisés.
Il existe en ce moment au Québec 24 routes déglacées presque exclusivement sans sels. Donc oui, il est possible de déglacer les routes sans sels et de minimiser les impacts négatifs sur l’environnement et les cours d’eau.
N’hésitez pas à informer vos élu.e.s et les employés de votre municipalité, afin de leur proposer ce genre d’alternatives écologiques de plus en plus populaires et souvent, beaucoup plus abordables.